Résumé
La protection des réfugiés a toujours été une question fondamentale en matière de droit international. La Convention de 1951, qui est l'instrument central pour garantir la protection des droits des réfugiés, notamment en ce qui concerne la liberté de mouvement, oblige les États à prendre les mesures nécessaires pour garantir que les réfugiés qui entrent légalement sur leur territoire soient protégés de manière adéquate. Conformément à la Convention susmentionnée, le Cameroun, en se conformant à la Convention de 1951, a promulgué la loi de 2005 dans le but de protéger ce droit fondamental des réfugiés. Malgré l'existence d'une législation locale pertinente en matière de protection des réfugiés, la garantie de ce droit à la liberté de mouvement a été un défi, car les réfugiés continuent inlassablement à faire face à des violations de ce droit tout au long de leur séjour sur le territoire camerounais. Des problèmes tels que la xénophobie, le racisme, la discrimination et une foule d'autres problèmes rencontrés par ces réfugiés leur sont préjudiciables lorsqu'il s'agit de leur liberté de mouvement. L'objectif de cet article est d'examiner si l'État du Cameroun, à travers sa législation locale sur la protection des réfugiés, a été capable de respecter les prescriptions internationales en matière de protection du droit des réfugiés à la liberté de mouvement. A partir de l'objectif et de la problématique ci-dessus, on peut dire que même si d'énormes efforts ont été mis en place par l'Etat du Cameroun en ce qui concerne le droit des réfugiés à la liberté de mouvement, ces efforts et initiatives sont insuffisants et inefficaces car les réfugiés continuent à subir des violations de ce droit inviolable. C'est donc dans ce contexte qu'il est important de revoir les dispositions des différentes législations locales et de mettre en place des mesures de conformité strictes pour la protection efficace de ce droit des réfugiés.
