Résumé
L'intérêt de cet article est de passer en revue la situation socioculturelle et juridique des droits fonciers dans les communautés coutumières, étant donné que la reconnaissance des intérêts coutumiers en tant qu'intérêts immobiliers est maintenue en conséquence en tant que statut équitable dans les relations foncières modernes. L'expérience camerounaise fait notamment progresser un modèle multiculturel d'ordre politique et d'incorporation des valeurs traditionnelles dans le tissu de l'État, en maintenant les régimes coutumiers subordonnés à l'autorité de l'État en tant que structure de gouvernance parallèle. Ces valeurs adoptent une « forme collectif », en tant que bases des droits locaux de propriété et de possession des terres et des ressources naturelles, bien que son respect fasse gravement défaut. La justification, cependant, est de savoir comment les individus, les groupes et l'État, en ce qui concerne les terres et les ressources naturelles, cohabitent dans le même environnement.
